Les cahiers de la sécurité, n°10

Filed in Rapport by on 27 novembre 2009 0 Comments

La crise n’est plus un événement depuis longtemps. Elle est, de nos jours, un état ou une situation qui se répète souvent. Le progrès est lui-même source de crises, car il crée des frustrations et, à bien des égards, de l’insécurité et du chaos.

Ainsi la crise est devenue permanente, si l’on en croit l’économiste Daniel Cohen. Il nous faut vivre avec. Cela signifie que nous devons l’inclure dans nos modes de pensée et dans nos modes d’action. Les exemples récents, qu’il s’agisse de la crise mondiale qui affecte les économies de tous les pays du monde ou de la pandémie de la grippe A, le montrent sans ambiguïté. D’autres pourraient s’ajouter et allonger la liste à l’infini. D’ailleurs, chaque jour de nouveaux risques sont révélés alors qu’ils étaient hier encore inconnus ou considérés comme mineurs. Ils sont autant de menaces de crises en puissance susceptibles de nous affecter dans un futur plus ou moins proche. Ces révélations alimentent et accroissent la demande en sécurité de nos concitoyens qui exigent des solutions et des protections. Car ils sont à la fois acteurs et victimes des crises et que l’information omniprésente les tient dans une inquiétude permanente. La permanence de la crise est donc un facteur puissant et incontournable qui impacte la gouvernance de nos sociétés.

André-Michel VENTRE
Directeur de l’Inhés

La suite sur :

http://www.cahiersdelasecurite.fr/cs10

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