Edito Février 2011
Gouvernance, gouvernance. Des récentes catastrophes naturelles jusqu’aux difficultés du G20 en passant par les affres de la coupe de monde de football, le mot gouvernance revient comme une antienne répétée jusqu’à satiété par les médias.
Pour PRIMO, c’est une triste confirmation de la justesse de son intuition constitutive. Mais ne cédons pas à un effet mode qui mélange confusément, management, direction, gouvernement…
C’est aussi l’occasion de rappeler le sens que nous donnons à la gouvernance du risque public.
Nous voulons mettre en évidence le fait que le management du risque repose non seulement sur la bonne prise en compte de chaque catégorie de risque, que nous appelons en silo, mais aussi et essentiellement sur leur consolidation au niveau de l’équipe dirigeante. Il s’agit, par exemple pour une collectivités territoriales, de faire dialoguer régulièrement l’équipe dirigeante managériale avec un comité du risque. Ce comité en accueillant des acteurs extérieurs à l’institution, fait le lien avec toutes les parties prenantes de son environnement représentant la société civile, notamment les entreprises.
Ce « deuxième regard » est essentiel car il apporte à la fois un contrôle complémentaire différencié ainsi qu’une culture « décalée ».
Une telle architecture de la gouvernance, si elle est nécessaire, n’est pas suffisante. Elle doit être alimentée par une méthodologie adaptée reposant essentiellement sur une « cartographie globale du risque ».
La bonne gouvernance sera d’autant plus reconnue qu’elle s’appuiera sur une méthodologie avérée et transparente.
Gérard Combe , Président de Primo France
Tags: 2011, combe, Edito, gouvernance, management, Risque Public