Les 10 plus grands risques de la décennie à venir
Quels sont les 10 principaux risques auxquels le monde devra faire face dans la décennie à venir, et que faire à leur sujet?
Le rapport » Global Risks 2014 » attire l’attention sur des risques qui pourraient affecter des systèmes entiers. Son but est d’améliorer la coopération entre monde des affaires, gouvernements et société civile en les sensibilisant à ces risques et à leurs interactions.
Fondé sur une étude du Forum Economique Mondial, le rapport cartographie 31 risques mondiaux en cinq catégories (économie, environnement, géopolitique, technologie et société) selon leurs capacités anxiogènes, leurs niveaux de probabilité et d’impact, ainsi que leurs interconnexions.
Voici une liste des 10 principaux risques mondiaux les plus préoccupants en 2014, selon le rapport:
1- Crises financières des principales économies.
Les crises financières sont en tête du rapport de cette année. Les économies développées restent en danger, alors que de nombreux marchés émergents ont connu une croissance de crédit au cours des dernières années, ce qui pourrait alimenter les crises financières. Une crise budgétaire dans toutes les grandes économies pourrait facilement avoir une cascade d’impacts mondiaux.
2. Chômage structurel / sous-emploi élevés
Le chômage apparaît en deuxième position, car un grand nombre d’actifs, à la fois dans les économies avancées et émergentes, ont du mal à trouver un emploi. Les jeunes sont particulièrement vulnérables – le chômage des jeunes atteint jusqu’à 50% dans certains pays et le sous-emploi (c’est à dire des emplois faiblement qualifiés) reste répandu, en particulier dans les marchés émergents et en développement.
3. Crises de l’eau
Les risques environnementaux figurent en bonne place sur la liste de cette année. Les crises de l’eau, par exemple, atteignent le rang de troisième risque le plus préoccupant, illustrant une sensibilisation continue et croissante de la crise mondiale de l’eau, en raison de la mauvaise gestion et d’une compétition accrue pour les ressources en eau déjà rares.
4. Sévère disparité de revenus
Étroitement associé à un risque de société, la disparité des revenus est également parmi les questions les plus préoccupantes. Des préoccupations qui sont dûes à l’effet oppressant que la crise financière a eu sur les classes moyennes dans les pays développés, alors que la mondialisation a entraîné une polarisation des revenus dans les économies émergentes et en développement.
5. Échec de l’atténuation du changement climatique et échec de l’adaptation
Même si les gouvernements et les entreprises sont appelés à accélérer la réduction des gaz à effet de serre, il est clair que le but est non seulement d’atténuer le changement climatique mais aussi de s’y adapter. Ne pas s’adapter aura de grands effets sur les plus vulnérables, en particulier les pays les moins avancés.
6. Plus grande incidence d’événements météorologiques extrêmes (par exemple, inondations, tempêtes, incendies)
Le changement climatique est le principal moteur des conditions météorologiques incertaines et changeantes, provoquant une augmentation de la fréquence des événements météorologiques extrêmes, tels que les inondations et les sécheresses. Le rapport « Global Risks 2014 » attire l’attention sur les conséquences combinées que ces risques environnementaux auront sur les questions de développement et de sécurité, comme la sécurité alimentaire et l’instabilité politique et sociale, classés respectivement 8ème et 10ème.
7. Echec de la gouvernance mondiale
Le risque d’échec de gouvernance mondiale, qui se trouve au cœur de la cartographie des risques, a été considéré par les sondés comme l’un des risques qui est le plus connecté aux autres. La faiblesse des institutions mondiales, leurs accords ou réseaux, associée aux intérêts nationaux et politiques divergents, empêchent les tentatives de coopération pour un traitement des risques mondiaux.
8. Crises alimentaires
Un des risques de société haut classé dans le rapport, les crises alimentaires surviennent lorsque l’accès à une quantité d’aliments ou une qualité de nutrition appropriées devient insuffisant ou peu fiable. Les crises alimentaires sont fortement liées au risque de changement climatique et à des facteurs connexes.
9. Défaillance d’un important mécanisme/ institution financiers
Plus de cinq ans après l’effondrement de Lehman Brothers, la défaillance d’une institution financière majeure figure également parmi les risques par lesquels les sondés sont les plus préoccupés, et l’incertitude sur la qualité des actifs de nombreuses banques demeure.
10. Instabilité politique et sociale profonde
Le dixième risque est celui qu’un ou plusieurs pays importants pour le système connaissent une importante érosion de la confiance et des obligations mutuelles entre État et citoyens. Cela pourrait conduire à l’effondrement des États, à la violence interne, à l’instabilité régionale ou mondiale et, potentiellement, à un conflit armé.
Tags: 2014, Davos, global risks, prévisions, Rapport, risques
Les plus grands risques en france, je suis d’accord le commentaire ci-dessus. Mais en france à court terme, c’est les centrales nucléaires et les grands barrages, personne en parle de ces risques.
a PART CELLE DE PENLY? aucune centrale CNPE NE PEUT SUPPORTER UN AVIO DE PLUS DE 12 TONNES. TOUT LE MONDE S’EN FOUT en france
Cher Monsieur,
Il n’est pas nécessaire d’utiliser ce genre de langage sur ce site. J’ai publié votre commentaire pour vous y répondre.
L’article ci-dessus porte sur les risques mondiaux, et non nationaux, le risque nucléaire n’a donc pas été inclus. Votre demande est tout à fait pertinente et un article sur les centrales en France sera sans doute publié sous peu; de toute évidence, votre crainte porte sur la capacité desdites centrales à supporter l’assaut d’un avion de plus de 12 tonnes.
Peu de bâtiments peuvent y résister, mais depuis les attentats de 2001, les coques ont été renforcées; de plus, ce qui avait détruit les tours jumelles n’était pas lié aux avions, mais à l’incendie des étages inférieurs. Les centrales nucléaires ne sont pas conçues comme des bureaux d’affaires : le coeur du réacteur ne serait pas touché, et les agents auraient le temps d’intervenir avant des radiations possibles.
De plus, les centrales nucléaires ne sont pas conçues pour devenir des bombes, mais bien pour minimiser au mieux la dispersion du combustible fissile.
L’absence de zone sismique en France rend improbable un scénario à la Fukushima, et, étant donnés les récents problèmes liés à l’aviation, les contrôleurs du ciel semblent avoir conscience des dangers liés à un détournement aérien.